Suite au déménagement et au stress de quitter la Suisse pour la France, la maladie de Parkinson s’est fait de plus en plus sentir chez moi.
J’ai rapidement dû abandonner mes hobbies, comme faire des couronnes de porte ou jouer du violoncelle, à cause des problèmes de coordination. En cherchant une autre occupation, j’ai trouvé un sac de restes de béton. J’ai commencé à décorer notre jardin avec des feuilles de rhubarbe en béton. Le plaisir de bricoler m’a aidé à quitter mon nouveau compagnon de vie, Monsieur Parkinson, pour une courte période.
Un médecin a dit un jour que tout ce qui nous fait plaisir stimule la production de dopamine. Avec ma petite histoire, j’aimerais vous encourager à trouver quelque chose qui vous fasse plaisir, quelque chose qui fonctionne aussi lorsque la coordination des mains vous rend impatient et triste. Cherchez un substitut à tout ce qui ne fonctionne plus comme vous le souhaitez. J’ai recommencé à tricoter, même si je dois parfois laisser tomber le tricot, j’essaie toujours de recommencer. Je ne veux pas me laisser abattre par la maladie de Parkinson.
Je trouve aussi ma motivation dans le texte que j’ai amené avec mon exposition. « Même avec les larmes aux yeux, je me lève et je dis avec le sourire que je vais bien. » En fait, j’ai abandonné un espoir, un divorce de Monsieur Parkinson n’est pas possible. Il refuse catégoriquement.
Merci de m’avoir écouté et si quelqu’un est intéressé à en savoir plus sur mon hobby, ou même à venir chez moi pour fabriquer quelque chose lui-même, il est le bienvenu.
Shakespare a dit que je me sentais chanceux, tu sais pourquoi ?
Parce que je n’attends rien, car attendre et espérer est toujours douloureux.
Tous les problèmes ont un sens et une signification. Nous rencontrerons toujours des personnes qui ne se soucient pas de nous, même si elles disent que nous sommes importants. Il est important d’être fort, car après chaque obscurité et chaque chute dans la vie, il y a aussi de vraies bonnes choses. Les mauvaises choses n’existent pas. Sois toujours heureux et ris. Souviens-toi, vis pour toi-même. Pense à cela, respire. Avant de parler, écoute. Avant d’écrire, réfléchis. Avant de répondre, écoute. Avant de mourir, vis !
Avant de faire quelque chose, observe. Une belle relation n’est pas celle avec la personne parfaite, mais avec la personne avec laquelle tu apprends à vivre. Avec ses défauts, respecte-les. Sinon, tu regretteras un jour de l’avoir perdue. Et cela fera mal.
Si tu veux être heureux, vis heureux. Fais attention aux bonnes personnes qui t’entourent, car tu es l’une d’entre elles.
Rappelle-toi que lorsque tu t’y attendras le moins, il y aura quelqu’un qui rendra ta vie plus belle. Ne détruis jamais ta personnalité pour des personnes qui ne sont là que temporairement. Une personne forte essaie de laisser sa vie en ordre. Même avec des larmes dans les yeux, elle se redresse et dit avec un sourire : « Je vais bien !
Et Maja a dit :
Ces mots m’accompagnent depuis le diagnostic de la maladie de Parkinson. Ils me donnent la force de continuer à avancer, même avec ce nouveau « compagnon de vie inconnu qu’est Monsieur Parkinson ». Je me lève ! Je veux vivre à ma manière tant que cela me convient !